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Comment identifier la dépendance affective ? Et comment s'en sortir ?

Le 05 novembre 2023
Comment identifier la dépendance affective ? Et comment s'en sortir ?
Le dépendant affectif s'angoisse à l'idée d'être abandonné par l'autre. Il faut savoir prendre du recul et retrouver confiance dans l'amour d'autrui. Je vous propose d'identifier les signes d'une dépendance affective et comment s'en sortir.

Comment sortir de la dépendance affective ?

Penser, décider ou agir sans l'autre cela est impensable pour certains.

La présence de l'autre leur est vitale au risque de l'étouffer. Heureusement, il est possible de reprendre confiance en soi et de s'émanciper.

Lise ne supporte pas la solitude. Elle ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter dès qu'elle est loin de Jean. Elle est agrippée à son téléphone dans l'attente de ses nouvelles, l'appelle sans cesse, ne parvient pas à faire des activités pour elle-même.

François craint qu'il n'arrive malheur à Valérie et se sent abandonné lorsqu'elle est loin de lui. Jaloux, il surveille ses faits et gestes et va jusqu'à fouiller dans sa boîte mail.

Karine, elle, évite de sortir le soir avec des amis car elle sait que cela déplaît à Laurent dont elle cherche systématiquement l'approbation. Grande angoisse face à l'abandon, sentiment de ne pas pouvoir vivre sans l'autre, difficulté à agir par eux-mêmes… tous les trois sont des dépendants affectifs.

Une grande angoisse d'abandon

Ces personnes recréent un lien infantile avec leur conjoint, celui du nourrisson envers sa mère. Cela est souvent dû à un manque d'affection ou de compréhension de la part des parents durant l'enfance, parfois même à des situations de maltraitance. L'enfant ayant vécu un sentiment d'abandon ou des expériences de rejet, d'insécurité peut devenir dépendant affectif à l'âge adulte.

Parfois, le partenaire entretient cette relation. Il peut être trop protecteur, ressentir le besoin de couver l'autre, se rendant ainsi indispensable à ses yeux et pouvant prendre le contrôle sur sa vie. Derrière la dépendance peut se cacher une forme d'emprise affective. Cela donne des couples qui respirent peu. Les moments de solitude qui permettent à chacun de se ressourcer n'existent plus. Le besoin systématique et insatiable du dépendant affectif est accaparant. Le risque, c'est l'étouffement, l'impression d'avoir un boulet au pied, de ne plus rien pouvoir faire seul. De telles conditions de vie favorisent la rupture…ce que pourtant la personne souffrant de dépendance affective redoute le plus.

Faire redescendre la pression

Dévoré par une angoisse permanente, le dépendant affectif peine à prendre du recul. Pourtant, il est nécessaire de prendre clairement conscience de sa dépendance, de l'identifier pour pouvoir évoluer. Sinon rien ne peut changer.  Plutôt que se dire il/elle m'abandonne, il faut plutôt se dire « je l'aime, je lui fais confiance, il/elle va revenir ». Il faut prendre le temps pour observer son angoisse, la mettre à distance, puis elle finit par passer. Puis il faut faire une activité pour soi-même : prendre un bain, aller marcher, lire. Prendre du temps pour soi, afin de renouer avec ses propres centres d'intérêt est essentiel. Des activités qui font du bien, artistiques ou sportives permettent de se retrouver soi-même, de se sentir exister sans l'autre et au final de reprendre confiance en soi.

Retrouver confiance dans l'amour de l'autre

Lorsque l'on est dépendant affectif, le manque de confiance en soi pousse à ne pas se croire digne d'être aimé. Il est important de parvenir à reprendre confiance dans l'amour de l'autre. Du côté du conjoint, être sollicité en permanence peut s'avérer épuisant. Adopter une attitude aimante et pas de pointer du doigt clairement et calmement, les moments où la dépendance est trop lourde à porter. Il faut arriver à faire passer ce message « Même si je suis loin de toi, je continue de t'aimer ». Il est capital de garder des moments pour soi.

Les 9 signes de la dépendance affective

1. Avoir du mal à prendre des décisions sans les conseils des autres, d'un tiers

2. Compter sur l'autre pour assumer la responsabilité dans les domaines importants de sa vie

3. Craindre et éviter tout désaccord avec son interlocuteur

4. Avoir du mal à faire des projets ou à faire des choses par soi-même

5. Se sentir anxieux quand on est seul

6. Se rendre spontanément responsable de ce qui ne va pas

7. Se sentir obligé de se satisfaire les demandes et les besoins de l'autre

8. Avoir vraiment besoin d'approbation et de réconfort des autres

9. Etre incapable de poser et de défendre ses propres limites

Les 9 pistes à explorer

1 Prendre au quotidien des initiatives sans demander de conseil ni de validation

2 Se donner un temps de réflexion et le formuler à l'autre avant de s'engager à accorder son temps,, son aide, son argent, etc

3 Lister tout ce qu'on a accompli dans sa vie sans négliger les petites choses sans l'aide de personne

4 Se concocter des journées 100 % perso en les consacrant à ce que l'on aime vraiment faire sans rendre des comptes

5 Ne pas donner des marques d'affection dans le but d'en recevoir mais attendre de ressentir les choses pour les exprimer

6 Essayer de ne pas devancer les demandes et les désirs de l'autre mais attendre qu'il soit formulé et se demander s'ils sont justes, si l’on a vraiment envie de les satisfaire

7 Ne pas attendre que les autres aient donné leur avis pour livrer sincèrement le sien au lieu de se rallier à la majorité

8 Eviter les « Tu m'aimes ? », « Tu penses à quoi ? » , « Tu étais avec qui au téléphone ? », qui expriment davantage sa dépendance et sa fragilité que son amour

9 . Prendre le temps de se féliciter de savourer ces petites et grandes victoires sur sa dépendance les noter dans un journal de bord permet de mesurer le travail accompli et de rebooster sa motivation.

Comment sortir de la dépendance affective ?

Penser, décider ou agir sans l'autre cela est impensable pour certains.

La présence de l'autre leur est vitale au risque de l'étouffer. Heureusement, il est possible de reprendre confiance en soi et de s'émanciper.

Lise ne supporte pas la solitude. Elle ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter dès qu'elle est loin de Jean. Elle est agrippée à son téléphone dans l'attente de ses nouvelles, l'appelle sans cesse, ne parvient pas à faire des activités pour elle-même.

François craint qu'il n'arrive malheur à Valérie et se sent abandonné lorsqu'elle est loin de lui. Jaloux, il surveille ses faits et gestes et va jusqu'à fouiller dans sa boîte mail.

Karine, elle, évite de sortir le soir avec des amis car elle sait que cela déplaît à Laurent dont elle cherche systématiquement l'approbation. Grande angoisse face à l'abandon, sentiment de ne pas pouvoir vivre sans l'autre, difficulté à agir par eux-mêmes… tous les trois sont des dépendants affectifs.

Une grande angoisse d'abandon

Ces personnes recréent un lien infantile avec leur conjoint, celui du nourrisson envers sa mère. Cela est souvent dû à un manque d'affection ou de compréhension de la part des parents durant l'enfance, parfois même à des situations de maltraitance. L'enfant ayant vécu un sentiment d'abandon ou des expériences de rejet, d'insécurité peut devenir dépendant affectif à l'âge adulte.

Parfois, le partenaire entretient cette relation. Il peut être trop protecteur, ressentir le besoin de couver l'autre, se rendant ainsi indispensable à ses yeux et pouvant prendre le contrôle sur sa vie. Derrière la dépendance peut se cacher une forme d'emprise affective. Cela donne des couples qui respirent peu. Les moments de solitude qui permettent à chacun de se ressourcer n'existent plus. Le besoin systématique et insatiable du dépendant affectif est accaparant. Le risque, c'est l'étouffement, l'impression d'avoir un boulet au pied, de ne plus rien pouvoir faire seul. De telles conditions de vie favorisent la rupture…ce que pourtant la personne souffrant de dépendance affective redoute le plus.

Faire redescendre la pression

Dévoré par une angoisse permanente, le dépendant affectif peine à prendre du recul. Pourtant, il est nécessaire de prendre clairement conscience de sa dépendance, de l'identifier pour pouvoir évoluer. Sinon rien ne peut changer.  Plutôt que se dire il/elle m'abandonne, il faut plutôt se dire « je l'aime, je lui fais confiance, il/elle va revenir ». Il faut prendre le temps pour observer son angoisse, la mettre à distance, puis elle finit par passer. Puis il faut faire une activité pour soi-même : prendre un bain, aller marcher, lire. Prendre du temps pour soi, afin de renouer avec ses propres centres d'intérêt est essentiel. Des activités qui font du bien, artistiques ou sportives permettent de se retrouver soi-même, de se sentir exister sans l'autre et au final de reprendre confiance en soi.

Retrouver confiance dans l'amour de l'autre

Lorsque l'on est dépendant affectif, le manque de confiance en soi pousse à ne pas se croire digne d'être aimé. Il est important de parvenir à reprendre confiance dans l'amour de l'autre. Du côté du conjoint, être sollicité en permanence peut s'avérer épuisant. Adopter une attitude aimante et pas de pointer du doigt clairement et calmement, les moments où la dépendance est trop lourde à porter. Il faut arriver à faire passer ce message « Même si je suis loin de toi, je continue de t'aimer ». Il est capital de garder des moments pour soi.

Les 9 signes de la dépendance affective

1.       Avoir du mal à prendre des décisions sans les conseils des autres, d'un tiers

2.       Compter sur l'autre pour assumer la responsabilité dans les domaines importants de sa vie

3.       Craindre et éviter tout désaccord avec son interlocuteur

4.       Avoir du mal à faire des projets ou à faire des choses par soi-même

5.       Se sentir anxieux quand on est seul

6.       Se rendre spontanément responsable de ce qui ne va pas

7.       Se sentir obligé de se satisfaire les demandes et les besoins de l'autre

8.       Avoir vraiment besoin d'approbation et de réconfort des autres

9.       Etre incapable de poser et de défendre ses propres limites

Les 9 pistes à explorer

1 Prendre au quotidien des initiatives sans demander de conseil ni de validation

2 Se donner un temps de réflexion et le formuler à l'autre avant de s'engager à accorder son temps,, son aide, son argent, etc

3 Lister tout ce qu'on a accompli dans sa vie sans négliger les petites choses sans l'aide de personne

4 Se concocter des journées 100 % perso en les consacrant à ce que l'on aime vraiment faire sans rendre des comptes

5 Ne pas donner des marques d'affection dans le but d'en recevoir mais attendre de ressentir les choses pour les exprimer

6 Essayer de ne pas devancer les demandes et les désirs de l'autre mais attendre qu'il soit formulé et se demander s'ils sont justes, si l’on a vraiment envie de les satisfaire

7 Ne pas attendre que les autres aient donné leur avis pour livrer sincèrement le sien au lieu de se rallier à la majorité

8 Eviter les « Tu m'aimes ? », « Tu penses à quoi ? » , « Tu étais avec qui au téléphone ? », qui expriment davantage sa dépendance et sa fragilité que son amour

9 . Prendre le temps de se féliciter de savourer ces petites et grandes victoires sur sa dépendance les noter dans un journal de bord permet de mesurer le travail accompli et de rebooster sa motivation.

Comment sortir de la dépendance affective ?

Penser, décider ou agir sans l'autre cela est impensable pour certains.

La présence de l'autre leur est vitale au risque de l'étouffer. Heureusement, il est possible de reprendre confiance en soi et de s'émanciper.

Lise ne supporte pas la solitude. Elle ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter dès qu'elle est loin de Jean. Elle est agrippée à son téléphone dans l'attente de ses nouvelles, l'appelle sans cesse, ne parvient pas à faire des activités pour elle-même.

François craint qu'il n'arrive malheur à Valérie et se sent abandonné lorsqu'elle est loin de lui. Jaloux, il surveille ses faits et gestes et va jusqu'à fouiller dans sa boîte mail.

Karine, elle, évite de sortir le soir avec des amis car elle sait que cela déplaît à Laurent dont elle cherche systématiquement l'approbation. Grande angoisse face à l'abandon, sentiment de ne pas pouvoir vivre sans l'autre, difficulté à agir par eux-mêmes… tous les trois sont des dépendants affectifs.

Une grande angoisse d'abandon

Ces personnes recréent un lien infantile avec leur conjoint, celui du nourrisson envers sa mère. Cela est souvent dû à un manque d'affection ou de compréhension de la part des parents durant l'enfance, parfois même à des situations de maltraitance. L'enfant ayant vécu un sentiment d'abandon ou des expériences de rejet, d'insécurité peut devenir dépendant affectif à l'âge adulte.

Parfois, le partenaire entretient cette relation. Il peut être trop protecteur, ressentir le besoin de couver l'autre, se rendant ainsi indispensable à ses yeux et pouvant prendre le contrôle sur sa vie. Derrière la dépendance peut se cacher une forme d'emprise affective. Cela donne des couples qui respirent peu. Les moments de solitude qui permettent à chacun de se ressourcer n'existent plus. Le besoin systématique et insatiable du dépendant affectif est accaparant. Le risque, c'est l'étouffement, l'impression d'avoir un boulet au pied, de ne plus rien pouvoir faire seul. De telles conditions de vie favorisent la rupture…ce que pourtant la personne souffrant de dépendance affective redoute le plus.

Faire redescendre la pression

Dévoré par une angoisse permanente, le dépendant affectif peine à prendre du recul. Pourtant, il est nécessaire de prendre clairement conscience de sa dépendance, de l'identifier pour pouvoir évoluer. Sinon rien ne peut changer.  Plutôt que se dire il/elle m'abandonne, il faut plutôt se dire « je l'aime, je lui fais confiance, il/elle va revenir ». Il faut prendre le temps pour observer son angoisse, la mettre à distance, puis elle finit par passer. Puis il faut faire une activité pour soi-même : prendre un bain, aller marcher, lire. Prendre du temps pour soi, afin de renouer avec ses propres centres d'intérêt est essentiel. Des activités qui font du bien, artistiques ou sportives permettent de se retrouver soi-même, de se sentir exister sans l'autre et au final de reprendre confiance en soi.

Retrouver confiance dans l'amour de l'autre

Lorsque l'on est dépendant affectif, le manque de confiance en soi pousse à ne pas se croire digne d'être aimé. Il est important de parvenir à reprendre confiance dans l'amour de l'autre. Du côté du conjoint, être sollicité en permanence peut s'avérer épuisant. Adopter une attitude aimante et pas de pointer du doigt clairement et calmement, les moments où la dépendance est trop lourde à porter. Il faut arriver à faire passer ce message « Même si je suis loin de toi, je continue de t'aimer ». Il est capital de garder des moments pour soi.

Les 9 signes de la dépendance affective

1.       Avoir du mal à prendre des décisions sans les conseils des autres, d'un tiers

2.       Compter sur l'autre pour assumer la responsabilité dans les domaines importants de sa vie

3.       Craindre et éviter tout désaccord avec son interlocuteur

4.       Avoir du mal à faire des projets ou à faire des choses par soi-même

5.       Se sentir anxieux quand on est seul

6.       Se rendre spontanément responsable de ce qui ne va pas

7.       Se sentir obligé de se satisfaire les demandes et les besoins de l'autre

8.       Avoir vraiment besoin d'approbation et de réconfort des autres

9.       Etre incapable de poser et de défendre ses propres limites

Les 9 pistes à explorer

1 Prendre au quotidien des initiatives sans demander de conseil ni de validation

2 Se donner un temps de réflexion et le formuler à l'autre avant de s'engager à accorder son temps,, son aide, son argent, etc

3 Lister tout ce qu'on a accompli dans sa vie sans négliger les petites choses sans l'aide de personne

4 Se concocter des journées 100 % perso en les consacrant à ce que l'on aime vraiment faire sans rendre des comptes

5 Ne pas donner des marques d'affection dans le but d'en recevoir mais attendre de ressentir les choses pour les exprimer

6 Essayer de ne pas devancer les demandes et les désirs de l'autre mais attendre qu'il soit formulé et se demander s'ils sont justes, si l’on a vraiment envie de les satisfaire

7 Ne pas attendre que les autres aient donné leur avis pour livrer sincèrement le sien au lieu de se rallier à la majorité

8 Eviter les « Tu m'aimes ? », « Tu penses à quoi ? » , « Tu étais avec qui au téléphone ? », qui expriment davantage sa dépendance et sa fragilité que son amour

9 . Prendre le temps de se féliciter de savourer ces petites et grandes victoires sur sa dépendance les noter dans un journal de bord permet de mesurer le travail accompli et de rebooster sa motivation.

Comment sortir de la dépendance affective ?

Penser, décider ou agir sans l'autre cela est impensable pour certains.

La présence de l'autre leur est vitale au risque de l'étouffer. Heureusement, il est possible de reprendre confiance en soi et de s'émanciper.

Lise ne supporte pas la solitude. Elle ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter dès qu'elle est loin de Jean. Elle est agrippée à son téléphone dans l'attente de ses nouvelles, l'appelle sans cesse, ne parvient pas à faire des activités pour elle-même.

François craint qu'il n'arrive malheur à Valérie et se sent abandonné lorsqu'elle est loin de lui. Jaloux, il surveille ses faits et gestes et va jusqu'à fouiller dans sa boîte mail.

Karine, elle, évite de sortir le soir avec des amis car elle sait que cela déplaît à Laurent dont elle cherche systématiquement l'approbation. Grande angoisse face à l'abandon, sentiment de ne pas pouvoir vivre sans l'autre, difficulté à agir par eux-mêmes… tous les trois sont des dépendants affectifs.

Une grande angoisse d'abandon

Ces personnes recréent un lien infantile avec leur conjoint, celui du nourrisson envers sa mère. Cela est souvent dû à un manque d'affection ou de compréhension de la part des parents durant l'enfance, parfois même à des situations de maltraitance. L'enfant ayant vécu un sentiment d'abandon ou des expériences de rejet, d'insécurité peut devenir dépendant affectif à l'âge adulte.

Parfois, le partenaire entretient cette relation. Il peut être trop protecteur, ressentir le besoin de couver l'autre, se rendant ainsi indispensable à ses yeux et pouvant prendre le contrôle sur sa vie. Derrière la dépendance peut se cacher une forme d'emprise affective. Cela donne des couples qui respirent peu. Les moments de solitude qui permettent à chacun de se ressourcer n'existent plus. Le besoin systématique et insatiable du dépendant affectif est accaparant. Le risque, c'est l'étouffement, l'impression d'avoir un boulet au pied, de ne plus rien pouvoir faire seul. De telles conditions de vie favorisent la rupture…ce que pourtant la personne souffrant de dépendance affective redoute le plus.

Faire redescendre la pression

Dévoré par une angoisse permanente, le dépendant affectif peine à prendre du recul. Pourtant, il est nécessaire de prendre clairement conscience de sa dépendance, de l'identifier pour pouvoir évoluer. Sinon rien ne peut changer.  Plutôt que se dire il/elle m'abandonne, il faut plutôt se dire « je l'aime, je lui fais confiance, il/elle va revenir ». Il faut prendre le temps pour observer son angoisse, la mettre à distance, puis elle finit par passer. Puis il faut faire une activité pour soi-même : prendre un bain, aller marcher, lire. Prendre du temps pour soi, afin de renouer avec ses propres centres d'intérêt est essentiel. Des activités qui font du bien, artistiques ou sportives permettent de se retrouver soi-même, de se sentir exister sans l'autre et au final de reprendre confiance en soi.

Retrouver confiance dans l'amour de l'autre

Lorsque l'on est dépendant affectif, le manque de confiance en soi pousse à ne pas se croire digne d'être aimé. Il est important de parvenir à reprendre confiance dans l'amour de l'autre. Du côté du conjoint, être sollicité en permanence peut s'avérer épuisant. Adopter une attitude aimante et pas de pointer du doigt clairement et calmement, les moments où la dépendance est trop lourde à porter. Il faut arriver à faire passer ce message « Même si je suis loin de toi, je continue de t'aimer ». Il est capital de garder des moments pour soi.

Les 9 signes de la dépendance affective

1.       Avoir du mal à prendre des décisions sans les conseils des autres, d'un tiers

2.       Compter sur l'autre pour assumer la responsabilité dans les domaines importants de sa vie

3.       Craindre et éviter tout désaccord avec son interlocuteur

4.       Avoir du mal à faire des projets ou à faire des choses par soi-même

5.       Se sentir anxieux quand on est seul

6.       Se rendre spontanément responsable de ce qui ne va pas

7.       Se sentir obligé de se satisfaire les demandes et les besoins de l'autre

8.       Avoir vraiment besoin d'approbation et de réconfort des autres

9.       Etre incapable de poser et de défendre ses propres limites

Les 9 pistes à explorer

1 Prendre au quotidien des initiatives sans demander de conseil ni de validation

2 Se donner un temps de réflexion et le formuler à l'autre avant de s'engager à accorder son temps,, son aide, son argent, etc

3 Lister tout ce qu'on a accompli dans sa vie sans négliger les petites choses sans l'aide de personne

4 Se concocter des journées 100 % perso en les consacrant à ce que l'on aime vraiment faire sans rendre des comptes

5 Ne pas donner des marques d'affection dans le but d'en recevoir mais attendre de ressentir les choses pour les exprimer

6 Essayer de ne pas devancer les demandes et les désirs de l'autre mais attendre qu'il soit formulé et se demander s'ils sont justes, si l’on a vraiment envie de les satisfaire

7 Ne pas attendre que les autres aient donné leur avis pour livrer sincèrement le sien au lieu de se rallier à la majorité

8 Eviter les « Tu m'aimes ? », « Tu penses à quoi ? » , « Tu étais avec qui au téléphone ? », qui expriment davantage sa dépendance et sa fragilité que son amour

9 . Prendre le temps de se féliciter de savourer ces petites et grandes victoires sur sa dépendance les noter dans un journal de bord permet de mesurer le travail accompli et de rebooster sa motivation.

Comment sortir de la dépendance affective ?

Penser, décider ou agir sans l'autre cela est impensable pour certains.

La présence de l'autre leur est vitale au risque de l'étouffer. Heureusement, il est possible de reprendre confiance en soi et de s'émanciper.

Lise ne supporte pas la solitude. Elle ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter dès qu'elle est loin de Jean. Elle est agrippée à son téléphone dans l'attente de ses nouvelles, l'appelle sans cesse, ne parvient pas à faire des activités pour elle-même.

François craint qu'il n'arrive malheur à Valérie et se sent abandonné lorsqu'elle est loin de lui. Jaloux, il surveille ses faits et gestes et va jusqu'à fouiller dans sa boîte mail.

Karine, elle, évite de sortir le soir avec des amis car elle sait que cela déplaît à Laurent dont elle cherche systématiquement l'approbation. Grande angoisse face à l'abandon, sentiment de ne pas pouvoir vivre sans l'autre, difficulté à agir par eux-mêmes… tous les trois sont des dépendants affectifs.

Une grande angoisse d'abandon

Ces personnes recréent un lien infantile avec leur conjoint, celui du nourrisson envers sa mère. Cela est souvent dû à un manque d'affection ou de compréhension de la part des parents durant l'enfance, parfois même à des situations de maltraitance. L'enfant ayant vécu un sentiment d'abandon ou des expériences de rejet, d'insécurité peut devenir dépendant affectif à l'âge adulte.

Parfois, le partenaire entretient cette relation. Il peut être trop protecteur, ressentir le besoin de couver l'autre, se rendant ainsi indispensable à ses yeux et pouvant prendre le contrôle sur sa vie. Derrière la dépendance peut se cacher une forme d'emprise affective. Cela donne des couples qui respirent peu. Les moments de solitude qui permettent à chacun de se ressourcer n'existent plus. Le besoin systématique et insatiable du dépendant affectif est accaparant. Le risque, c'est l'étouffement, l'impression d'avoir un boulet au pied, de ne plus rien pouvoir faire seul. De telles conditions de vie favorisent la rupture…ce que pourtant la personne souffrant de dépendance affective redoute le plus.

Faire redescendre la pression

Dévoré par une angoisse permanente, le dépendant affectif peine à prendre du recul. Pourtant, il est nécessaire de prendre clairement conscience de sa dépendance, de l'identifier pour pouvoir évoluer. Sinon rien ne peut changer.  Plutôt que se dire il/elle m'abandonne, il faut plutôt se dire « je l'aime, je lui fais confiance, il/elle va revenir ». Il faut prendre le temps pour observer son angoisse, la mettre à distance, puis elle finit par passer. Puis il faut faire une activité pour soi-même : prendre un bain, aller marcher, lire. Prendre du temps pour soi, afin de renouer avec ses propres centres d'intérêt est essentiel. Des activités qui font du bien, artistiques ou sportives permettent de se retrouver soi-même, de se sentir exister sans l'autre et au final de reprendre confiance en soi.

Retrouver confiance dans l'amour de l'autre

Lorsque l'on est dépendant affectif, le manque de confiance en soi pousse à ne pas se croire digne d'être aimé. Il est important de parvenir à reprendre confiance dans l'amour de l'autre. Du côté du conjoint, être sollicité en permanence peut s'avérer épuisant. Adopter une attitude aimante et pas de pointer du doigt clairement et calmement, les moments où la dépendance est trop lourde à porter. Il faut arriver à faire passer ce message « Même si je suis loin de toi, je continue de t'aimer ». Il est capital de garder des moments pour soi.

Les 9 signes de la dépendance affective

1.       Avoir du mal à prendre des décisions sans les conseils des autres, d'un tiers

2.       Compter sur l'autre pour assumer la responsabilité dans les domaines importants de sa vie

3.       Craindre et éviter tout désaccord avec son interlocuteur

4.       Avoir du mal à faire des projets ou à faire des choses par soi-même

5.       Se sentir anxieux quand on est seul

6.       Se rendre spontanément responsable de ce qui ne va pas

7.       Se sentir obligé de se satisfaire les demandes et les besoins de l'autre

8.       Avoir vraiment besoin d'approbation et de réconfort des autres

9.       Etre incapable de poser et de défendre ses propres limites

Les 9 pistes à explorer

1 Prendre au quotidien des initiatives sans demander de conseil ni de validation

2 Se donner un temps de réflexion et le formuler à l'autre avant de s'engager à accorder son temps,, son aide, son argent, etc

3 Lister tout ce qu'on a accompli dans sa vie sans négliger les petites choses sans l'aide de personne

4 Se concocter des journées 100 % perso en les consacrant à ce que l'on aime vraiment faire sans rendre des comptes

5 Ne pas donner des marques d'affection dans le but d'en recevoir mais attendre de ressentir les choses pour les exprimer

6 Essayer de ne pas devancer les demandes et les désirs de l'autre mais attendre qu'il soit formulé et se demander s'ils sont justes, si l’on a vraiment envie de les satisfaire

7 Ne pas attendre que les autres aient donné leur avis pour livrer sincèrement le sien au lieu de se rallier à la majorité

8 Eviter les « Tu m'aimes ? », « Tu penses à quoi ? » , « Tu étais avec qui au téléphone ? », qui expriment davantage sa dépendance et sa fragilité que son amour

9 . Prendre le temps de se féliciter de savourer ces petites et grandes victoires sur sa dépendance les noter dans un journal de bord permet de mesurer le travail accompli et de rebooster sa motivation.

Comment sortir de la dépendance affective ?

Penser, décider ou agir sans l'autre cela est impensable pour certains.

La présence de l'autre leur est vitale au risque de l'étouffer. Heureusement, il est possible de reprendre confiance en soi et de s'émanciper.

Lise ne supporte pas la solitude. Elle ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter dès qu'elle est loin de Jean. Elle est agrippée à son téléphone dans l'attente de ses nouvelles, l'appelle sans cesse, ne parvient pas à faire des activités pour elle-même.

François craint qu'il n'arrive malheur à Valérie et se sent abandonné lorsqu'elle est loin de lui. Jaloux, il surveille ses faits et gestes et va jusqu'à fouiller dans sa boîte mail.

Karine, elle, évite de sortir le soir avec des amis car elle sait que cela déplaît à Laurent dont elle cherche systématiquement l'approbation. Grande angoisse face à l'abandon, sentiment de ne pas pouvoir vivre sans l'autre, difficulté à agir par eux-mêmes… tous les trois sont des dépendants affectifs.

Une grande angoisse d'abandon

Ces personnes recréent un lien infantile avec leur conjoint, celui du nourrisson envers sa mère. Cela est souvent dû à un manque d'affection ou de compréhension de la part des parents durant l'enfance, parfois même à des situations de maltraitance. L'enfant ayant vécu un sentiment d'abandon ou des expériences de rejet, d'insécurité peut devenir dépendant affectif à l'âge adulte.

Parfois, le partenaire entretient cette relation. Il peut être trop protecteur, ressentir le besoin de couver l'autre, se rendant ainsi indispensable à ses yeux et pouvant prendre le contrôle sur sa vie. Derrière la dépendance peut se cacher une forme d'emprise affective. Cela donne des couples qui respirent peu. Les moments de solitude qui permettent à chacun de se ressourcer n'existent plus. Le besoin systématique et insatiable du dépendant affectif est accaparant. Le risque, c'est l'étouffement, l'impression d'avoir un boulet au pied, de ne plus rien pouvoir faire seul. De telles conditions de vie favorisent la rupture…ce que pourtant la personne souffrant de dépendance affective redoute le plus.

Faire redescendre la pression

Dévoré par une angoisse permanente, le dépendant affectif peine à prendre du recul. Pourtant, il est nécessaire de prendre clairement conscience de sa dépendance, de l'identifier pour pouvoir évoluer. Sinon rien ne peut changer.  Plutôt que se dire il/elle m'abandonne, il faut plutôt se dire « je l'aime, je lui fais confiance, il/elle va revenir ». Il faut prendre le temps pour observer son angoisse, la mettre à distance, puis elle finit par passer. Puis il faut faire une activité pour soi-même : prendre un bain, aller marcher, lire. Prendre du temps pour soi, afin de renouer avec ses propres centres d'intérêt est essentiel. Des activités qui font du bien, artistiques ou sportives permettent de se retrouver soi-même, de se sentir exister sans l'autre et au final de reprendre confiance en soi.

Retrouver confiance dans l'amour de l'autre

Lorsque l'on est dépendant affectif, le manque de confiance en soi pousse à ne pas se croire digne d'être aimé. Il est important de parvenir à reprendre confiance dans l'amour de l'autre. Du côté du conjoint, être sollicité en permanence peut s'avérer épuisant. Adopter une attitude aimante et pas de pointer du doigt clairement et calmement, les moments où la dépendance est trop lourde à porter. Il faut arriver à faire passer ce message « Même si je suis loin de toi, je continue de t'aimer ». Il est capital de garder des moments pour soi.

Les 9 signes de la dépendance affective

1.       Avoir du mal à prendre des décisions sans les conseils des autres, d'un tiers

2.       Compter sur l'autre pour assumer la responsabilité dans les domaines importants de sa vie

3.       Craindre et éviter tout désaccord avec son interlocuteur

4.       Avoir du mal à faire des projets ou à faire des choses par soi-même

5.       Se sentir anxieux quand on est seul

6.       Se rendre spontanément responsable de ce qui ne va pas

7.       Se sentir obligé de se satisfaire les demandes et les besoins de l'autre

8.       Avoir vraiment besoin d'approbation et de réconfort des autres

9.       Etre incapable de poser et de défendre ses propres limites

Les 9 pistes à explorer

1 Prendre au quotidien des initiatives sans demander de conseil ni de validation

2 Se donner un temps de réflexion et le formuler à l'autre avant de s'engager à accorder son temps,, son aide, son argent, etc

3 Lister tout ce qu'on a accompli dans sa vie sans négliger les petites choses sans l'aide de personne

4 Se concocter des journées 100 % perso en les consacrant à ce que l'on aime vraiment faire sans rendre des comptes

5 Ne pas donner des marques d'affection dans le but d'en recevoir mais attendre de ressentir les choses pour les exprimer

6 Essayer de ne pas devancer les demandes et les désirs de l'autre mais attendre qu'il soit formulé et se demander s'ils sont justes, si l’on a vraiment envie de les satisfaire

7 Ne pas attendre que les autres aient donné leur avis pour livrer sincèrement le sien au lieu de se rallier à la majorité

8 Eviter les « Tu m'aimes ? », « Tu penses à quoi ? » , « Tu étais avec qui au téléphone ? », qui expriment davantage sa dépendance et sa fragilité que son amour

9 . Prendre le temps de se féliciter de savourer ces petites et grandes victoires sur sa dépendance les noter dans un journal de bord permet de mesurer le travail accompli et de rebooster sa motivation.

Comment sortir de la dépendance affective ?

Penser, décider ou agir sans l'autre cela est impensable pour certains.

La présence de l'autre leur est vitale au risque de l'étouffer. Heureusement, il est possible de reprendre confiance en soi et de s'émanciper.

Lise ne supporte pas la solitude. Elle ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter dès qu'elle est loin de Jean. Elle est agrippée à son téléphone dans l'attente de ses nouvelles, l'appelle sans cesse, ne parvient pas à faire des activités pour elle-même.

François craint qu'il n'arrive malheur à Valérie et se sent abandonné lorsqu'elle est loin de lui. Jaloux, il surveille ses faits et gestes et va jusqu'à fouiller dans sa boîte mail.

Karine, elle, évite de sortir le soir avec des amis car elle sait que cela déplaît à Laurent dont elle cherche systématiquement l'approbation. Grande angoisse face à l'abandon, sentiment de ne pas pouvoir vivre sans l'autre, difficulté à agir par eux-mêmes… tous les trois sont des dépendants affectifs.

Une grande angoisse d'abandon

Ces personnes recréent un lien infantile avec leur conjoint, celui du nourrisson envers sa mère. Cela est souvent dû à un manque d'affection ou de compréhension de la part des parents durant l'enfance, parfois même à des situations de maltraitance. L'enfant ayant vécu un sentiment d'abandon ou des expériences de rejet, d'insécurité peut devenir dépendant affectif à l'âge adulte.

Parfois, le partenaire entretient cette relation. Il peut être trop protecteur, ressentir le besoin de couver l'autre, se rendant ainsi indispensable à ses yeux et pouvant prendre le contrôle sur sa vie. Derrière la dépendance peut se cacher une forme d'emprise affective. Cela donne des couples qui respirent peu. Les moments de solitude qui permettent à chacun de se ressourcer n'existent plus. Le besoin systématique et insatiable du dépendant affectif est accaparant. Le risque, c'est l'étouffement, l'impression d'avoir un boulet au pied, de ne plus rien pouvoir faire seul. De telles conditions de vie favorisent la rupture…ce que pourtant la personne souffrant de dépendance affective redoute le plus.

Faire redescendre la pression

Dévoré par une angoisse permanente, le dépendant affectif peine à prendre du recul. Pourtant, il est nécessaire de prendre clairement conscience de sa dépendance, de l'identifier pour pouvoir évoluer. Sinon rien ne peut changer.  Plutôt que se dire il/elle m'abandonne, il faut plutôt se dire « je l'aime, je lui fais confiance, il/elle va revenir ». Il faut prendre le temps pour observer son angoisse, la mettre à distance, puis elle finit par passer. Puis il faut faire une activité pour soi-même : prendre un bain, aller marcher, lire. Prendre du temps pour soi, afin de renouer avec ses propres centres d'intérêt est essentiel. Des activités qui font du bien, artistiques ou sportives permettent de se retrouver soi-même, de se sentir exister sans l'autre et au final de reprendre confiance en soi.

Retrouver confiance dans l'amour de l'autre

Lorsque l'on est dépendant affectif, le manque de confiance en soi pousse à ne pas se croire digne d'être aimé. Il est important de parvenir à reprendre confiance dans l'amour de l'autre. Du côté du conjoint, être sollicité en permanence peut s'avérer épuisant. Adopter une attitude aimante et pas de pointer du doigt clairement et calmement, les moments où la dépendance est trop lourde à porter. Il faut arriver à faire passer ce message « Même si je suis loin de toi, je continue de t'aimer ». Il est capital de garder des moments pour soi.

Les 9 signes de la dépendance affective

1.       Avoir du mal à prendre des décisions sans les conseils des autres, d'un tiers

2.       Compter sur l'autre pour assumer la responsabilité dans les domaines importants de sa vie

3.       Craindre et éviter tout désaccord avec son interlocuteur

4.       Avoir du mal à faire des projets ou à faire des choses par soi-même

5.       Se sentir anxieux quand on est seul

6.       Se rendre spontanément responsable de ce qui ne va pas

7.       Se sentir obligé de se satisfaire les demandes et les besoins de l'autre

8.       Avoir vraiment besoin d'approbation et de réconfort des autres

9.       Etre incapable de poser et de défendre ses propres limites

Les 9 pistes à explorer

1 Prendre au quotidien des initiatives sans demander de conseil ni de validation

2 Se donner un temps de réflexion et le formuler à l'autre avant de s'engager à accorder son temps,, son aide, son argent, etc

3 Lister tout ce qu'on a accompli dans sa vie sans négliger les petites choses sans l'aide de personne

4 Se concocter des journées 100 % perso en les consacrant à ce que l'on aime vraiment faire sans rendre des comptes

5 Ne pas donner des marques d'affection dans le but d'en recevoir mais attendre de ressentir les choses pour les exprimer

6 Essayer de ne pas devancer les demandes et les désirs de l'autre mais attendre qu'il soit formulé et se demander s'ils sont justes, si l’on a vraiment envie de les satisfaire

7 Ne pas attendre que les autres aient donné leur avis pour livrer sincèrement le sien au lieu de se rallier à la majorité

8 Eviter les « Tu m'aimes ? », « Tu penses à quoi ? » , « Tu étais avec qui au téléphone ? », qui expriment davantage sa dépendance et sa fragilité que son amour

9 . Prendre le temps de se féliciter de savourer ces petites et grandes victoires sur sa dépendance les noter dans un journal de bord permet de mesurer le travail accompli et de rebooster sa motivation.

Comment sortir de la dépendance affective ?

Penser, décider ou agir sans l'autre cela est impensable pour certains.

La présence de l'autre leur est vitale au risque de l'étouffer. Heureusement, il est possible de reprendre confiance en soi et de s'émanciper.

Lise ne supporte pas la solitude. Elle ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter dès qu'elle est loin de Jean. Elle est agrippée à son téléphone dans l'attente de ses nouvelles, l'appelle sans cesse, ne parvient pas à faire des activités pour elle-même.

François craint qu'il n'arrive malheur à Valérie et se sent abandonné lorsqu'elle est loin de lui. Jaloux, il surveille ses faits et gestes et va jusqu'à fouiller dans sa boîte mail.

Karine, elle, évite de sortir le soir avec des amis car elle sait que cela déplaît à Laurent dont elle cherche systématiquement l'approbation. Grande angoisse face à l'abandon, sentiment de ne pas pouvoir vivre sans l'autre, difficulté à agir par eux-mêmes… tous les trois sont des dépendants affectifs.

Une grande angoisse d'abandon

Ces personnes recréent un lien infantile avec leur conjoint, celui du nourrisson envers sa mère. Cela est souvent dû à un manque d'affection ou de compréhension de la part des parents durant l'enfance, parfois même à des situations de maltraitance. L'enfant ayant vécu un sentiment d'abandon ou des expériences de rejet, d'insécurité peut devenir dépendant affectif à l'âge adulte.

Parfois, le partenaire entretient cette relation. Il peut être trop protecteur, ressentir le besoin de couver l'autre, se rendant ainsi indispensable à ses yeux et pouvant prendre le contrôle sur sa vie. Derrière la dépendance peut se cacher une forme d'emprise affective. Cela donne des couples qui respirent peu. Les moments de solitude qui permettent à chacun de se ressourcer n'existent plus. Le besoin systématique et insatiable du dépendant affectif est accaparant. Le risque, c'est l'étouffement, l'impression d'avoir un boulet au pied, de ne plus rien pouvoir faire seul. De telles conditions de vie favorisent la rupture…ce que pourtant la personne souffrant de dépendance affective redoute le plus.

Faire redescendre la pression

Dévoré par une angoisse permanente, le dépendant affectif peine à prendre du recul. Pourtant, il est nécessaire de prendre clairement conscience de sa dépendance, de l'identifier pour pouvoir évoluer. Sinon rien ne peut changer.  Plutôt que se dire il/elle m'abandonne, il faut plutôt se dire « je l'aime, je lui fais confiance, il/elle va revenir ». Il faut prendre le temps pour observer son angoisse, la mettre à distance, puis elle finit par passer. Puis il faut faire une activité pour soi-même : prendre un bain, aller marcher, lire. Prendre du temps pour soi, afin de renouer avec ses propres centres d'intérêt est essentiel. Des activités qui font du bien, artistiques ou sportives permettent de se retrouver soi-même, de se sentir exister sans l'autre et au final de reprendre confiance en soi.

Retrouver confiance dans l'amour de l'autre

Lorsque l'on est dépendant affectif, le manque de confiance en soi pousse à ne pas se croire digne d'être aimé. Il est important de parvenir à reprendre confiance dans l'amour de l'autre. Du côté du conjoint, être sollicité en permanence peut s'avérer épuisant. Adopter une attitude aimante et pas de pointer du doigt clairement et calmement, les moments où la dépendance est trop lourde à porter. Il faut arriver à faire passer ce message « Même si je suis loin de toi, je continue de t'aimer ». Il est capital de garder des moments pour soi.

Les 9 signes de la dépendance affective

1.       Avoir du mal à prendre des décisions sans les conseils des autres, d'un tiers

2.       Compter sur l'autre pour assumer la responsabilité dans les domaines importants de sa vie

3.       Craindre et éviter tout désaccord avec son interlocuteur

4.       Avoir du mal à faire des projets ou à faire des choses par soi-même

5.       Se sentir anxieux quand on est seul

6.       Se rendre spontanément responsable de ce qui ne va pas

7.       Se sentir obligé de se satisfaire les demandes et les besoins de l'autre

8.       Avoir vraiment besoin d'approbation et de réconfort des autres

9.       Etre incapable de poser et de défendre ses propres limites

Les 9 pistes à explorer

1 Prendre au quotidien des initiatives sans demander de conseil ni de validation

2 Se donner un temps de réflexion et le formuler à l'autre avant de s'engager à accorder son temps,, son aide, son argent, etc

3 Lister tout ce qu'on a accompli dans sa vie sans négliger les petites choses sans l'aide de personne

4 Se concocter des journées 100 % perso en les consacrant à ce que l'on aime vraiment faire sans rendre des comptes

5 Ne pas donner des marques d'affection dans le but d'en recevoir mais attendre de ressentir les choses pour les exprimer

6 Essayer de ne pas devancer les demandes et les désirs de l'autre mais attendre qu'il soit formulé et se demander s'ils sont justes, si l’on a vraiment envie de les satisfaire

7 Ne pas attendre que les autres aient donné leur avis pour livrer sincèrement le sien au lieu de se rallier à la majorité

8 Eviter les « Tu m'aimes ? », « Tu penses à quoi ? » , « Tu étais avec qui au téléphone ? », qui expriment davantage sa dépendance et sa fragilité que son amour

9 . Prendre le temps de se féliciter de savourer ces petites et grandes victoires sur sa dépendance les noter dans un journal de bord permet de mesurer le travail accompli et de rebooster sa motivation.

Comment sortir de la dépendance affective ?

Penser, décider ou agir sans l'autre cela est impensable pour certains.

La présence de l'autre leur est vitale au risque de l'étouffer. Heureusement, il est possible de reprendre confiance en soi et de s'émanciper.

Lise ne supporte pas la solitude. Elle ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter dès qu'elle est loin de Jean. Elle est agrippée à son téléphone dans l'attente de ses nouvelles, l'appelle sans cesse, ne parvient pas à faire des activités pour elle-même.

François craint qu'il n'arrive malheur à Valérie et se sent abandonné lorsqu'elle est loin de lui. Jaloux, il surveille ses faits et gestes et va jusqu'à fouiller dans sa boîte mail.

Karine, elle, évite de sortir le soir avec des amis car elle sait que cela déplaît à Laurent dont elle cherche systématiquement l'approbation. Grande angoisse face à l'abandon, sentiment de ne pas pouvoir vivre sans l'autre, difficulté à agir par eux-mêmes… tous les trois sont des dépendants affectifs.

Une grande angoisse d'abandon

Ces personnes recréent un lien infantile avec leur conjoint, celui du nourrisson envers sa mère. Cela est souvent dû à un manque d'affection ou de compréhension de la part des parents durant l'enfance, parfois même à des situations de maltraitance. L'enfant ayant vécu un sentiment d'abandon ou des expériences de rejet, d'insécurité peut devenir dépendant affectif à l'âge adulte.

Parfois, le partenaire entretient cette relation. Il peut être trop protecteur, ressentir le besoin de couver l'autre, se rendant ainsi indispensable à ses yeux et pouvant prendre le contrôle sur sa vie. Derrière la dépendance peut se cacher une forme d'emprise affective. Cela donne des couples qui respirent peu. Les moments de solitude qui permettent à chacun de se ressourcer n'existent plus. Le besoin systématique et insatiable du dépendant affectif est accaparant. Le risque, c'est l'étouffement, l'impression d'avoir un boulet au pied, de ne plus rien pouvoir faire seul. De telles conditions de vie favorisent la rupture…ce que pourtant la personne souffrant de dépendance affective redoute le plus.

Faire redescendre la pression

Dévoré par une angoisse permanente, le dépendant affectif peine à prendre du recul. Pourtant, il est nécessaire de prendre clairement conscience de sa dépendance, de l'identifier pour pouvoir évoluer. Sinon rien ne peut changer.  Plutôt que se dire il/elle m'abandonne, il faut plutôt se dire « je l'aime, je lui fais confiance, il/elle va revenir ». Il faut prendre le temps pour observer son angoisse, la mettre à distance, puis elle finit par passer. Puis il faut faire une activité pour soi-même : prendre un bain, aller marcher, lire. Prendre du temps pour soi, afin de renouer avec ses propres centres d'intérêt est essentiel. Des activités qui font du bien, artistiques ou sportives permettent de se retrouver soi-même, de se sentir exister sans l'autre et au final de reprendre confiance en soi.

Retrouver confiance dans l'amour de l'autre

Lorsque l'on est dépendant affectif, le manque de confiance en soi pousse à ne pas se croire digne d'être aimé. Il est important de parvenir à reprendre confiance dans l'amour de l'autre. Du côté du conjoint, être sollicité en permanence peut s'avérer épuisant. Adopter une attitude aimante et pas de pointer du doigt clairement et calmement, les moments où la dépendance est trop lourde à porter. Il faut arriver à faire passer ce message « Même si je suis loin de toi, je continue de t'aimer ». Il est capital de garder des moments pour soi.

Les 9 signes de la dépendance affective

1.       Avoir du mal à prendre des décisions sans les conseils des autres, d'un tiers

2.       Compter sur l'autre pour assumer la responsabilité dans les domaines importants de sa vie

3.       Craindre et éviter tout désaccord avec son interlocuteur

4.       Avoir du mal à faire des projets ou à faire des choses par soi-même

5.       Se sentir anxieux quand on est seul

6.       Se rendre spontanément responsable de ce qui ne va pas

7.       Se sentir obligé de se satisfaire les demandes et les besoins de l'autre

8.       Avoir vraiment besoin d'approbation et de réconfort des autres

9.       Etre incapable de poser et de défendre ses propres limites

Les 9 pistes à explorer

1 Prendre au quotidien des initiatives sans demander de conseil ni de validation

2 Se donner un temps de réflexion et le formuler à l'autre avant de s'engager à accorder son temps,, son aide, son argent, etc

3 Lister tout ce qu'on a accompli dans sa vie sans négliger les petites choses sans l'aide de personne

4 Se concocter des journées 100 % perso en les consacrant à ce que l'on aime vraiment faire sans rendre des comptes

5 Ne pas donner des marques d'affection dans le but d'en recevoir mais attendre de ressentir les choses pour les exprimer

6 Essayer de ne pas devancer les demandes et les désirs de l'autre mais attendre qu'il soit formulé et se demander s'ils sont justes, si l’on a vraiment envie de les satisfaire

7 Ne pas attendre que les autres aient donné leur avis pour livrer sincèrement le sien au lieu de se rallier à la majorité

8 Eviter les « Tu m'aimes ? », « Tu penses à quoi ? » , « Tu étais avec qui au téléphone ? », qui expriment davantage sa dépendance et sa fragilité que son amour

9 . Prendre le temps de se féliciter de savourer ces petites et grandes victoires sur sa dépendance les noter dans un journal de bord permet de mesurer le travail accompli et de rebooster sa motivation.

Comment sortir de la dépendance affective ?

Penser, décider ou agir sans l'autre cela est impensable pour certains.

La présence de l'autre leur est vitale au risque de l'étouffer. Heureusement, il est possible de reprendre confiance en soi et de s'émanciper.

Lise ne supporte pas la solitude. Elle ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter dès qu'elle est loin de Jean. Elle est agrippée à son téléphone dans l'attente de ses nouvelles, l'appelle sans cesse, ne parvient pas à faire des activités pour elle-même.

François craint qu'il n'arrive malheur à Valérie et se sent abandonné lorsqu'elle est loin de lui. Jaloux, il surveille ses faits et gestes et va jusqu'à fouiller dans sa boîte mail.

Karine, elle, évite de sortir le soir avec des amis car elle sait que cela déplaît à Laurent dont elle cherche systématiquement l'approbation. Grande angoisse face à l'abandon, sentiment de ne pas pouvoir vivre sans l'autre, difficulté à agir par eux-mêmes… tous les trois sont des dépendants affectifs.

Une grande angoisse d'abandon

Ces personnes recréent un lien infantile avec leur conjoint, celui du nourrisson envers sa mère. Cela est souvent dû à un manque d'affection ou de compréhension de la part des parents durant l'enfance, parfois même à des situations de maltraitance. L'enfant ayant vécu un sentiment d'abandon ou des expériences de rejet, d'insécurité peut devenir dépendant affectif à l'âge adulte.

Parfois, le partenaire entretient cette relation. Il peut être trop protecteur, ressentir le besoin de couver l'autre, se rendant ainsi indispensable à ses yeux et pouvant prendre le contrôle sur sa vie. Derrière la dépendance peut se cacher une forme d'emprise affective. Cela donne des couples qui respirent peu. Les moments de solitude qui permettent à chacun de se ressourcer n'existent plus. Le besoin systématique et insatiable du dépendant affectif est accaparant. Le risque, c'est l'étouffement, l'impression d'avoir un boulet au pied, de ne plus rien pouvoir faire seul. De telles conditions de vie favorisent la rupture…ce que pourtant la personne souffrant de dépendance affective redoute le plus.

Faire redescendre la pression

Dévoré par une angoisse permanente, le dépendant affectif peine à prendre du recul. Pourtant, il est nécessaire de prendre clairement conscience de sa dépendance, de l'identifier pour pouvoir évoluer. Sinon rien ne peut changer.  Plutôt que se dire il/elle m'abandonne, il faut plutôt se dire « je l'aime, je lui fais confiance, il/elle va revenir ». Il faut prendre le temps pour observer son angoisse, la mettre à distance, puis elle finit par passer. Puis il faut faire une activité pour soi-même : prendre un bain, aller marcher, lire. Prendre du temps pour soi, afin de renouer avec ses propres centres d'intérêt est essentiel. Des activités qui font du bien, artistiques ou sportives permettent de se retrouver soi-même, de se sentir exister sans l'autre et au final de reprendre confiance en soi.

Retrouver confiance dans l'amour de l'autre

Lorsque l'on est dépendant affectif, le manque de confiance en soi pousse à ne pas se croire digne d'être aimé. Il est important de parvenir à reprendre confiance dans l'amour de l'autre. Du côté du conjoint, être sollicité en permanence peut s'avérer épuisant. Adopter une attitude aimante et pas de pointer du doigt clairement et calmement, les moments où la dépendance est trop lourde à porter. Il faut arriver à faire passer ce message « Même si je suis loin de toi, je continue de t'aimer ». Il est capital de garder des moments pour soi.

Les 9 signes de la dépendance affective

1.       Avoir du mal à prendre des décisions sans les conseils des autres, d'un tiers

2.       Compter sur l'autre pour assumer la responsabilité dans les domaines importants de sa vie

3.       Craindre et éviter tout désaccord avec son interlocuteur

4.       Avoir du mal à faire des projets ou à faire des choses par soi-même

5.       Se sentir anxieux quand on est seul

6.       Se rendre spontanément responsable de ce qui ne va pas

7.       Se sentir obligé de se satisfaire les demandes et les besoins de l'autre

8.       Avoir vraiment besoin d'approbation et de réconfort des autres

9.       Etre incapable de poser et de défendre ses propres limites

Les 9 pistes à explorer

1 Prendre au quotidien des initiatives sans demander de conseil ni de validation

2 Se donner un temps de réflexion et le formuler à l'autre avant de s'engager à accorder son temps,, son aide, son argent, etc

3 Lister tout ce qu'on a accompli dans sa vie sans négliger les petites choses sans l'aide de personne

4 Se concocter des journées 100 % perso en les consacrant à ce que l'on aime vraiment faire sans rendre des comptes

5 Ne pas donner des marques d'affection dans le but d'en recevoir mais attendre de ressentir les choses pour les exprimer

6 Essayer de ne pas devancer les demandes et les désirs de l'autre mais attendre qu'il soit formulé et se demander s'ils sont justes, si l’on a vraiment envie de les satisfaire

7 Ne pas attendre que les autres aient donné leur avis pour livrer sincèrement le sien au lieu de se rallier à la majorité

8 Eviter les « Tu m'aimes ? », « Tu penses à quoi ? » , « Tu étais avec qui au téléphone ? », qui expriment davantage sa dépendance et sa fragilité que son amour

9 . Prendre le temps de se féliciter de savourer ces petites et grandes victoires sur sa dépendance les noter dans un journal de bord permet de mesurer le travail accompli et de rebooster sa motivation.

Comment sortir de la dépendance affective ?

Penser, décider ou agir sans l'autre cela est impensable pour certains.

La présence de l'autre leur est vitale au risque de l'étouffer. Heureusement, il est possible de reprendre confiance en soi et de s'émanciper.

Lise ne supporte pas la solitude. Elle ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter dès qu'elle est loin de Jean. Elle est agrippée à son téléphone dans l'attente de ses nouvelles, l'appelle sans cesse, ne parvient pas à faire des activités pour elle-même.

François craint qu'il n'arrive malheur à Valérie et se sent abandonné lorsqu'elle est loin de lui. Jaloux, il surveille ses faits et gestes et va jusqu'à fouiller dans sa boîte mail.

Karine, elle, évite de sortir le soir avec des amis car elle sait que cela déplaît à Laurent dont elle cherche systématiquement l'approbation. Grande angoisse face à l'abandon, sentiment de ne pas pouvoir vivre sans l'autre, difficulté à agir par eux-mêmes… tous les trois sont des dépendants affectifs.

Une grande angoisse d'abandon

Ces personnes recréent un lien infantile avec leur conjoint, celui du nourrisson envers sa mère. Cela est souvent dû à un manque d'affection ou de compréhension de la part des parents durant l'enfance, parfois même à des situations de maltraitance. L'enfant ayant vécu un sentiment d'abandon ou des expériences de rejet, d'insécurité peut devenir dépendant affectif à l'âge adulte.

Parfois, le partenaire entretient cette relation. Il peut être trop protecteur, ressentir le besoin de couver l'autre, se rendant ainsi indispensable à ses yeux et pouvant prendre le contrôle sur sa vie. Derrière la dépendance peut se cacher une forme d'emprise affective. Cela donne des couples qui respirent peu. Les moments de solitude qui permettent à chacun de se ressourcer n'existent plus. Le besoin systématique et insatiable du dépendant affectif est accaparant. Le risque, c'est l'étouffement, l'impression d'avoir un boulet au pied, de ne plus rien pouvoir faire seul. De telles conditions de vie favorisent la rupture…ce que pourtant la personne souffrant de dépendance affective redoute le plus.

Faire redescendre la pression

Dévoré par une angoisse permanente, le dépendant affectif peine à prendre du recul. Pourtant, il est nécessaire de prendre clairement conscience de sa dépendance, de l'identifier pour pouvoir évoluer. Sinon rien ne peut changer.  Plutôt que se dire il/elle m'abandonne, il faut plutôt se dire « je l'aime, je lui fais confiance, il/elle va revenir ». Il faut prendre le temps pour observer son angoisse, la mettre à distance, puis elle finit par passer. Puis il faut faire une activité pour soi-même : prendre un bain, aller marcher, lire. Prendre du temps pour soi, afin de renouer avec ses propres centres d'intérêt est essentiel. Des activités qui font du bien, artistiques ou sportives permettent de se retrouver soi-même, de se sentir exister sans l'autre et au final de reprendre confiance en soi.

Retrouver confiance dans l'amour de l'autre

Lorsque l'on est dépendant affectif, le manque de confiance en soi pousse à ne pas se croire digne d'être aimé. Il est important de parvenir à reprendre confiance dans l'amour de l'autre. Du côté du conjoint, être sollicité en permanence peut s'avérer épuisant. Adopter une attitude aimante et pas de pointer du doigt clairement et calmement, les moments où la dépendance est trop lourde à porter. Il faut arriver à faire passer ce message « Même si je suis loin de toi, je continue de t'aimer ». Il est capital de garder des moments pour soi.

Les 9 signes de la dépendance affective

1.       Avoir du mal à prendre des décisions sans les conseils des autres, d'un tiers

2.       Compter sur l'autre pour assumer la responsabilité dans les domaines importants de sa vie

3.       Craindre et éviter tout désaccord avec son interlocuteur

4.       Avoir du mal à faire des projets ou à faire des choses par soi-même

5.       Se sentir anxieux quand on est seul

6.       Se rendre spontanément responsable de ce qui ne va pas

7.       Se sentir obligé de se satisfaire les demandes et les besoins de l'autre

8.       Avoir vraiment besoin d'approbation et de réconfort des autres

9.       Etre incapable de poser et de défendre ses propres limites

Les 9 pistes à explorer

1 Prendre au quotidien des initiatives sans demander de conseil ni de validation

2 Se donner un temps de réflexion et le formuler à l'autre avant de s'engager à accorder son temps,, son aide, son argent, etc

3 Lister tout ce qu'on a accompli dans sa vie sans négliger les petites choses sans l'aide de personne

4 Se concocter des journées 100 % perso en les consacrant à ce que l'on aime vraiment faire sans rendre des comptes

5 Ne pas donner des marques d'affection dans le but d'en recevoir mais attendre de ressentir les choses pour les exprimer

6 Essayer de ne pas devancer les demandes et les désirs de l'autre mais attendre qu'il soit formulé et se demander s'ils sont justes, si l’on a vraiment envie de les satisfaire

7 Ne pas attendre que les autres aient donné leur avis pour livrer sincèrement le sien au lieu de se rallier à la majorité

8 Eviter les « Tu m'aimes ? », « Tu penses à quoi ? » , « Tu étais avec qui au téléphone ? », qui expriment davantage sa dépendance et sa fragilité que son amour

9 . Prendre le temps de se féliciter de savourer ces petites et grandes victoires sur sa dépendance les noter dans un journal de bord permet de mesurer le travail accompli et de rebooster sa motivation.

Comment sortir de la dépendance affective ?

Penser, décider ou agir sans l'autre cela est impensable pour certains.

La présence de l'autre leur est vitale au risque de l'étouffer. Heureuse